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Tu aurais 13 ans Juliette
Ecrit par Luc MASSON le 8 septembre 2013

Dans notre quotidien de lutte contre la maladie chronique, le handicap, il nous arrive parfois d'oublier la chance que nous avons d'avoir toujours notre enfant. Même s'il est cassé de partout, si l'on a parfois l'impression de gérer un corps et non une personne, nous avons quand même le bonheur de l'embrasser le matin, le soir, quand nous le souhaitons. Quand il m'arrive de désespérer, non pas sur mon cas, mais sur celui d'Inès, me revient à la mémoire l'image de Juliette et son cortège de souvenirs.

Alors comment font ces parents, les frères et soeurs pour vivre l'impensable ? Comment comble-t-on le vide de l'absence ? Est-il réellement possible de soigner cette peine ?

Je leur ai souvent dit, je l'ai aussi écrit parfois, mais j'admire le courage des familles concernées par le deuil d'un enfant. Parmi elle, une en particulier, justement celle de Juliette.

Je ne peux te souhaiter quoi que ce soit aujourd'hui chère Juliette, ou peut être de gambader, joyeuse dans les blondes prairies, que les anciens appelés : les champs élyséens. Tu dois sûrement le lancer dans de folles farandoles avec ceux de nos anges partis trop vite.

Vous qui dansez au dessus de nos têtes, recevez comme une plume légère poussée par la brise chaude et reposante de nos soupirs, ce texte, celui que j'ai eu le triste honneur de lire le jour où nous t'avons livrée à la terre nourricière.

"Attendre un peu que le ciel s’ouvre
Fermées tes paupières
La foudre, à fondre aux yeux
Espérer les nuages de poudre
Autour de ma chaumière
S’échappent, s’écartent un peu

 

Attendre que le soleil brille
Au-dessus des tuiles d’argile
Qui parfois luisent, disent un peu
Oublier ta peau qui défile
Dessous mes doigts fragiles
Et qui se lisse et file un peu

 

Je me rappelle des champs qui fleurissent
Et de toi contre moi
Qui lentement, doucement se glisse
Et la douceur de ton goût réglisse
Qui dans mon ame et mon cœur persiste

 

Je me souviens d’un enfant qui chante
Paisiblement dans notre chambre
Jusqu’à ce que, si peu, et tout déchantes 

Juliette, j’espére ton paradis lazuli
Et brillant même au noir de la nuit
De m’entendre t’appeler un peu

 J’ai besoin de toi dans ma vie
Encore besoin de toi dans mes nuits
J’avais besoin de toi pour toute la vie."

 Auteurs de ce magnifique texte dont nous avions légèrement transformé le contenu.
"F.Dewaele, G.Dewaele, C.Dewaele, Dusautoir, Wils"

Salut à toi belle Juliette.

Luc

 

 

Commentaires

3 commentaires

  1. bonsoir c’est très beau ce que vous écrivez vous avez beaucoup de courage et bravo pur INJENO
    cordialement Nanou

  2. petite juliette à qui je pense souvent!Ainsi qu’à ses parents qui continuent la lutte pour tous ces enfants.Quel beau sourire Juliette.On ne t’oublie pas

  3. quel beau billet que de doux mots…c’est pour tous ces anges que nous battons,soutenons,échhangeons et avançons.bizzz à tous

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09/09/2013
caro a écrit :

quel beau billet que de doux mots...c'est pour tous ces anges que nous battons,soutenons,échhangeons et avançons.bizzz à tous

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