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Chronique de la vie quotidienne de Jeanne – Des vacances en Charente, ça m’enchante !
Ecrit par Luc MASSON le 25 août 2010

Samedi 17 juillet 2010, réveil plutôt matinal – sur le coup de 05h30 – pour l’ensemble de la famille afin de pouvoir parcourir dans la journée les quelques 780 kms qui nous séparent de notre lieu de villégiature.

Le temps est plutôt maussade et c’est même sous quelques gouttes de pluie que nous chargeons les toutes dernières affaires (fort heureusement, très organisée, Maman s’était occupée du plus gros la veille !).

A 07h10, avec à peine 10 mn de retard sur le planning, nous allons récupérer à leur domicile Mamie et Papi Rosendaël qui comme les 2 années précédentes vont partager avec nous les 2 semaines de vacances en Charente à venir…


Avec les vignes et les champs de blé, la Charente – terre de soleil – est également la région de prédilection des tournesols !


Des vacances insouciantes et ô combien plaisantes !

Juste le temps de nous dire bonjour et nous nous mettons en route… il faut dire qu’avec notre tout nouveau Renault Trafic(*), tout le monde aura largement le temps pour discuter tranquillement confortablement installe à l’intérieur puisque cette année nous avons décidé de faire du co-voiturage et ne prendre ainsi qu’un seul véhicule.


De si bon matin, le réveil est plutôt difficile pour certaines !


Un Renault Trafic, c’est très pratique lors des pauses pipi !

Un trajet pour le moins convivial s’annonce et tel sera le cas : les conversations allant bon train et les pauses régulières permettant aux uns et aux autres d’interchanger de place. Pour ne rien gâcher, nous n’avons subi aucun bouchon ni commis d’erreur d’itinéraire (que nous effectuons encore à l’ancienne, ne disposant pas de G.P.S. !), et par conséquent de détours superflus. Ainsi, c’est aux environs de 18h00 que nous arrivons à notre gîte rural situé en Charente Nord, plus précisément à Oradour d’Aigre au lieu-dit Chantereine(**) (à mi-chemin d’Angoulême et de Cognac).


Une petite pause-déjeuner pour se revigorer !


Une petite partie de football pour se dégourdir les jambes !

Toute 1ère impression emprunte – il faut l’avouer - d’une légère déception : le logis se trouve au beau milieu de la campagne charentaise (conformément à ce que nous recherchions lors de la réservation), dans un coin calme (ce qui est un très bon point) mais relativement reculé, voire très reculé (10 kms aller-retour tout de même pour aller chercher sa baguette et ses croissants du matin !... au moins ma sœur jumelle Louise et mon grand frère Hugo pourront se balader dans le domaine en toute sécurité !).


Après de nombreuses heures sur l’asphalte, enfin le panneau salvateur !

Par contre, en découvrant plus amplement notre gîte, nous tombons immédiatement sous le charme des lieux : un ancien corps de ferme du XVIIIe aux dimensions très confortables et entièrement restauré dans la plus pure tradition du patrimoine du pays (avec notamment des murs en roche blanche, des poutres apparentes, des tomettes au sol, et une grande cheminée d’époque dans la salle à manger), un grand jardin ombragé, ainsi qu’une piscine flambant neuve (n’ayant que 3 semaines d’existence !) avec eau chauffée, bain à remous et nage à contre-courant (« Le paradis ! » comme s’est aussitôt exclamé Hugo).


Une petite grenouille un peu fripouille nous accueille !


Vue d’ensemble de notre gîte rural !


Un gîte très sympathique et authentique !


Attenant au gîte, une piscine toute neuve !


De quoi donner envie de piquer une tête !


Les poutres apparentes, le sol d’époque et l’immense âtre confèrent au gîte un charme indéniable !


Même l’escalier qui mène à l’étage – avec ses marches en quinconce – a été agréablement aménagé !

Nous faisons également la connaissance des très gentils propriétaires du gite – Véronique et Bruno SYLVESTRE – mais aussi de Cali (une adorable chienne de la race des golden retrievers), Minou (un chaton très jouasse !), ainsi que de Pomponnette et Junior (2 poneys très gourmands !)


A peine descendu de la voiture que mon grand frère Hugo « craque » pour le joli minois de Minou !


Ma sœur jumelle se retrouve nez à truffe avec Cali, la chienne des propriétaires du gîte !


A gauche la très gentille Pomponnette, et à droite Junior un peu plus virulent !

A peine arrivés, Louise et Hugo s’empressent de piquer une petite tête dans la piscine. Avec 29°, la température de l’eau est effectivement des plus agréables par cette chaleur quelque peu étouffante et ils exultent de joie à plonger et rata-plonger. La journée s’achève par un frugal repas en plein air (avec notamment quelques spécialités de la région que nous avons eu le plaisir de nous voir offrir dans un panier de bienvenue) ainsi que par une petite promenade digestive dans la campagne alentours.

Nos vacances s’annoncent sous les meilleurs auspices…


Hugo est le 1er a enfilé son maillot de bain !...


… suivi de très près par Louise !


Petite promenade semi-nocturne au milieu de champs de tournesols !

(*) Cf. billet intitulé « Chronique de la vie quotidienne de Jeanne – Elle est ch’ti pas chouette ma nouvelle carette ?! »

(**) Gite rural de Chantereine
Adresse : Chantereine – 16140 Oradour d’Aigre
Latitude : 45.906692 - Longitude : 0.031975
Tél. : 05 45 21 03 40
Fax : 05 45 21 05 07
Adresse courriel : vesylvestre@wanadoo.fr
Site Internet : http://www.gite-chantereine.com
Service Réservation : Loisir Accueil Charente
Tél. : 05 45 69 48 64
N° de gîte Gîtes de France : 16G1054 (gîte 3 épis pour 8 personnes)
Adresse courriel : reservations@lacharente.com


Dimanche 18 juillet 2010

Pour notre toute 1ère journée, nous entamons nos vacances tout doucettement. Tout d’abord – et c’est assez rare pour ne pas le mentionner – par une petite grasse mâtinée jusqu’à 08h00, et ce pour tout le monde !...si, si, même pour mon grand frère Hugo et moi-même, les éternels lève-(très)tôt !


Il est 8h00, Jeannette s’éveille !

Tandis que Papi et Papa se rendent à Ruffec pour quelques courses indispensables (ben oui, étant déjà chargé à bloc – notamment avec mes différents appareillages -, nous n’avons pris que le strict minimum en victuailles), nous autres vaquons à différentes activités : jeux dans la grande remise mise à notre disposition (dont une table de ping-pong et un jeu de fléchettes magnétiques), ramassage des œufs dans le poulailler attenant, cueillette de prunes (qui sont légion aux alentours !), chasse aux lézards (pour la plus grande joie de Hugo !), ou tout simplement farniente dans le jardin.


Ma sœur jumelle Louise joue les Robin des bois… en herbe !


Mon grand frère Hugo – pongiste novice – essuie de nombreuses défaites !


Les animaux de la ferme font le bonheur de Louise et Hugo !...


… Au grand dam des volailles présentes !

Après un copieux déjeuner enfilé, nous décidons de profiter tous ensemble de la piscine. Cependant, même si elle est chauffée, l’eau s’avère être encore un brin frisquette pour moi (Papa aura essayé !). Qu’importe, tandis que Mamie, Papi, Louise, Hugo et Papa s’amusent à s’éclabousser avec le plus grand entrain, je me contente avec Maman de « trempouiller » le bout de mes petits petons et de peaufiner mon bronzage sur l’un des transats installés au bord.


Tout premier barbecue dans le jardin du gîte… mais assurément pas le dernier !


Moi, les repas en plein air, j’adore cela !


Papi dans l’eau, cela mérite une photo !


Louise sait nager comme un poisson… euh, comme une tortue dans l’eau !


J’ai l’impression que Mamie et Hugo n’ont pas clairement assimilé les règles du water-polo !

Pour visionner les acrobaties dans l’eau de ma sœur jumelle Louise et mon grand frère Hugo, cliquez sur la vidéo ci-dessous :


Un bain de pied, c’est amplement suffisant pour se rafraîchir !


… D’ailleurs je me sens déjà toute revigorée !


A défaut de se mouiller, Maman prend un bain de soleil !


Attention p’tit Hugo, une baleine te poursuit !... Ah non, en fait c’est le ventre de Papi ! (^O^)


Sur son transat aux côtés de Mamie, Louise se tape la pose !


Bon, parfois elle se la joue vraiment trop starlette !

En milieu d’après-midi, les propriétaires du gîte - qui sont avant tout des exploitants céréaliers - nous invitent à participer à la moisson qui touche à sa fin. Ayant attrapé froid et d’humeur quelque peu chagrine, je préfère rester avec Maman et Mamie bien au chaud au gîte tandis que Louise, Hugo, Papi et Papa profitent de faire un petit tour en moissonneuse batteuse et ainsi de découvrir de façon privilégiée la récolte du blé. Plutôt impressionnant paraît-il, tant par la vue en plongée de la cabine de pilotage que du point de vue des technologies utilisées dans ces monstrueux engins agricoles (à ce propos, saviez-vous que la climatisation, bien avant de se voir démocratisée pour nos automobiles, était déjà utilisée depuis de longue date dans les cabines des engins agricoles ?) qui disposent de véritables ordinateurs de bord (pour calculer en temps réel les quantités récoltées, le rendement de chaque parcelle moissonnée, l’hydrométrie du blé récolté, etc.).

Une journée ludique et plutôt instructive !...


Un petit saisonnier bien décidé à en finir avec les moissons !


Ma sœur jumelle Louise nullement impressionnée par la hauteur !


Et c’est parti, ça va faucher sec !


Quand la moissonneuse est pleine, il faut déverser le grain récolté dans de grandes bennes disséminées dans les champs !


Même Maman en petite robe d’été est montée sur l’immense et impressionnante moissonneuse !


Retour au gîte dans le coffre de la voiture de la propriétaire du gîte avec Cali !


En compagnie de Mamie, j’attends le retour de la récolte !


Lundi 19 juillet 2010

Ce matin, pas le temps de pantoufler ! En effet, je suis attendue à Aigre (situé à environs 5 kms de notre gîte) pour ma 1ère séance de kiné-respiratoire… et oui, même en vacances aucun répit pour mon suivi médical ! C’est pourtant le genre d’activité dont je me passerais très volontiers ! (^O^) D’autant plus que, pour notre 1er contact, la kinésithérapeute n’est pas franchement des plus sympathiques. Et pour couronner le tout, Maman profite de se trouver au village pour me dégoter un instrument de torture qu’elle a oublié de prendre dans nos valises : un mouche-bébé !... Une mâtinée pour le moins « Aigre-douce » donc ! Mais changeons vite de sujet avant que cela ne tourne au « vin-Aigre » ! (^O^)


Un petit repos bien mérité après ma séance de kiné !

L’après-midi, pour notre toute 1ère excursion de vacances, nous quittons le département de la Charente, traversons celui des Deux-Sèvres pour rejoindre la Vienne, plus exactement Romagne et sa Vallée des Singes(*).

Un grand parc naturel aux sentiers verdoyants et boisés (plus qu’appréciable au vue du temps très ensoleillé et de la chaleur – 30° au soleil - accablante… du moins pour les nordistes que nous sommes !) où l’occasion nous est offerte d’approcher, observer et admirer plus de 30 espèces différentes de primates (soit plus de __350 spécimens, depuis les plus gros et les plus impressionnants – les gorilles – aux plus petits et aux plus adorables – les ouistitis pygmées, parfois appelés à juste titre « ouistitis mignons ») originaires du monde entier et évoluant en semi-liberté (sur des îles mais sans cage, ni barrière) dans leur milieu naturel recréé de façon harmonieuse.


Eh Maman, ce soir on mange japonais ?! Pour moi, ce sera des makis !


Maman, ne te retourne pas, mais je crois qu’un butin est caché juste derrière nous !... euh, je voulais dire un magot !

Pour constater de par vous-même le caractère très curieux des primates, cliquez sur la vidéo ci-dessous :

Les nourrissages organisés à heures fixes tout au long de la visite permettent de partager des informations, des anecdotes, mais aussi et surtout la passion qui anime le personnel animalier encadrant. Sans parler des rencontres impromptues au détour des cours d’eau aménagés avec les autres habitants de ces lieux : les carpes (qui effectivement « baillent » à n’en plus finir !), les grenouilles (en nombre !), les libellules (et leur vol féérique !), etc. D’ailleurs, l’un des évènements marquants de cet après-midi sera la capture d’un… lézard ! (ma sœur jumelle Louise l’ayant débusqué, Hugo - mon insatiable et infatigable « chasseur » de frère- lui ayant coupé toute retraite et Papa l’ayant immobilisé et attrapé une fois acculé entre deux pierres !... et la perte de sa queue comme dernier échappatoire n’y aura rien fait !)


Le nourrissage nous permets de découvrir de plus près notamment les saïmiris très « mimis » !


Cela permet également d’en apprendre plus sur le mode de vie des ces grands primates que sont les gorilles !


Bon, cela n’a pas l’air comme ça, mais les gorilles sont plutôt sympathiques !


Un autre bestiau qui monopolisait toute l’attention de mon grand frère Hugo !


Mon grand frère Hugo pour le moins très content de sa prise !

Nous avons pu également grandement apprécier l’aire de jeux et les animaux de la petite ferme (chèvres, poules, canards, oies, pintades…) qui constituent assurément des moments de bonheur et de détente incontournables.


Je deviens chèvre ou quoi, mais là, ce n’est pas un singe, hein ?!


Une balancelle dans laquelle je me sens super à l’aise !


Ma sœur jumelle Louise et mon grand frère Hugo profitent de l’aire de jeux pour faire les… singes !

Une découverte en famille donc fort agréable et très reposante où la flânerie côtoie l’observation et où le contact direct avec les animaux offrent parfois de surprenantes rencontres, privilégiées, fascinantes, et pour le moins cocasses !


Mama was Queen of the Mambo, Papa was King of the Congo, I'm the « Queen » of the Bongo, « Queen » of the Kongo-o-o-o !

(*) La Vallée des Singes
Adresse : Le Gureau – 86700 Romagne
Latitude : 46.24248 - Longitude : 0.28958
Site de plain-pied accessible aux poussettes et fauteuils roulants et bénéficiant du label « Tourisme & Handicap »
Tél. : 05 49 87 20 20
Fax : 05 49 87 63 38
Adresse courriel : info@la-vallee-des-singes.fr ou accueil@la-vallee-des-singes.fr
Site Internet et billetterie en ligne : http://www.la-vallee-des-singes.fr


Mardi 20 juillet 2010

Une matinée sous le signe de l’exploration des lieux alentours, chacun de son côté et comme bon lui semble. Ainsi, confortablement installée dans ma poussette médicalisée, je pars avec Mamie et Papi Rosendaël direction Chillé situé à 500 m à peine de notre gîte pour y découvrir un village typique de la campagne charentaise, au charme indéniable mais malheureusement sans beaucoup d’âmes qui vivent ! Louise, quant à elle, est partie avec Papa pour une petite ballade à vélo. Enfin, Hugo et Maman ont également opté pour une randonnée à 2 roues.


Mamie et Papi adeptes de la marche, et moi adepte de ma poussette !


Le midi, ma sœur jumelle Louise et mon grand frère Hugo n’hésitent pas à donner un petit coup de main pour le barbecue !

Comme nous avions adoré l’année dernière cette activité lors de nos vacances en Vendée(*), nous décidons l’après-midi de nous rendre à Aventure Parc®(**) situé à Massignac dans la région des Lacs de Haute Charente pour y pratiquer de l’accro-branches.

Mais une fois arrivés sur place, très grosse déception pour ma sœur jumelle Louise qui se faisait une immense joie mais qui, n’atteignant pas les « 1m55 bras levés » réglementaires, ne pourra malheureusement pas grimper dans les arbres aux côtés de mon grand frère Hugo et de Papa, et devra se contenter du « Pitchoun’ Parc » qui est vraiment destiné aux plus petits (d’ailleurs aucun baudrier, ni mousqueton ne sont nécessaires, c’est pour vous dire !) et dont elle s’est bien évidemment très vite lassée !


Le « Pitchoun’ Parc » est assurément adapté aux plus petits mais pas vraiment à ma sœur jumelle Louise déjà trop grande !


Seule consolation, le rêve de tout enfant : une cabane dans les arbres !

De plus, le parcours « Aventure Kid » pour Hugo tout comme le parcours « Aventure Junior/Adulte » pour Papa se révèlent moins longs, moins hauts, moins variés et plus faciles pour qui s’est déjà frotté aux parcours du Feeling Forest(***) de Saint-Hilaire-de-Riez (notamment à l’extrême noire !). Plutôt initiatique, Aventure Parc Aventure Parc Lacs des Haute Charente est donc à réserver aux novices ou aux moins téméraires !


Des parcours plutôt faciles pour qui s’est déjà adonné à de l’accro-branches !


Et des hauteurs qui ne donnent pas franchement le vertige !


Par contre le matériel est robuste, et il faut bien cela pour le poids de Maman… et de mon grand frère Hugo ! (^O^)


Des sportives aguerries !... sans commentaire !... Elles sont où les caméras de Vidéo Gag ?! (^O^)

Néanmoins, outre un cadre verdoyant et convivial au milieu de chênes et de châtaigniers, le site nous réserve tout de même 2 autres bonnes surprises : une maxi tyrolienne de 160 m de long avec passage au dessus d’un plan d’eau, de quoi procurer 20 secondes de descente et de sensation unique (Hugo l’a faite 3 fois !) ; et le « Pitchoun’ Parc » qui, bien que ne correspondant pas au tempérament aventureux de ma sœur jumelle Louise, conviendra parfaitement à mon polyhandicap. C’est ainsi que j’ai pu m’éclater sur les différents agrès, avec l’aide de Papa bien évidemment !


Avec Mamie et Papi, je profite du très beau coin de verdure ombragé qu’offre Aventure Parc® !


Ne suis-je pas un joli petit brin de fleur ?!


De cette tour, mon grand frère Hugo s’apprête à s’élancer sur la maxi tyrolienne !

Pour visionner la sensationnelle descente en tyrolienne de mon grand frère Hugo, cliquez sur la vidéo ci-dessous :


Très long et très épuisant, le retour de la maxi tyrolienne peut notamment s’effectuer par un pont de singe surplombant le plan d’eau !


Dans le « Pitchoun’ Parc », je m’éclate !


Je fais très attention à ne pas tomber entre les planches !


Le tout est de savoir rouler du c… euh, des hanches !


Dis Papa, on est à combien de cm de hauteur ?!

Pour visionner ma terrible descente en tyrolienne, cliquez sur la vidéo ci-dessous :

(*) et (***) Cf. billet intitulé « Chronique de la vie quotidienne de Jeanne – Guide d’une petite routarde en Vendée ! »

(**) Aventure Parc® Lacs des Haute Charente
Adresse : Les Sèches – 16310 Massignac
G.P.S. Latitude : 45.79 N - Longitude : 0.645 E
Site de plain-pied accessible aux poussettes et fauteuils roulants
Tél. / Fax : 05 45 24 07 43
Adresse courriel : aventure.parc@lacshautecharente.com
Site Internet : http://www.aventure-parc.fr


Mercredi 21 juillet 2010

Les prévisions météorologiques l’avaient annoncé et malheureusement elles ne se sont pas trompées. Aujourd’hui, nous déplorons un temps nuageux avec quelques précipitations dès le matin… mais cela n’entame en rien notre entrain !

D’autant plus que la veille, en fin d’après-midi, les 2 poneys – Pomponnette et Junior - ont été rapatriés du champ voisin dans lequel ils séjournaient jusqu’à présent dans le pré attenant à notre gite. Et ce matin, pour notre plus grand enchantement, la propriétaire nous propose de faire une petite ballade équestre. Bien plus docile que son comparse, c’est avec Pomponnette que nous faisons chacun notre tour un ou plusieurs tours de la propriété. Il va sans dire que ce contact avec l’animal suscite toujours chez nous autant d’enthousiasme et de bonheur !...


Pour pouvoir faire une ballade avec Pomponnette, il faut d’abord qu’on l’apprête !


I'm a poor lonesome cowboy, I'm a long long way from home !


Une jolie petite amazone !


J’exulte toujours de joie lorsque j’ai l’occasion de faire du « dada » !


Une fois la ballade terminée, ne pas oublier des caresses bien méritées !

L’après-midi, en raison du temps toujours aussi mitigé, nous décidons de ne pas trop nous éloigner et nous rendons à une dizaine de kms à peine à Tusson, village réhabilité dont le remarquable patrimoine architectural est protégé depuis 1976. En son centre, la Maison du Patrimoine(*) - une demeure Renaissance qui a été la résidence de Marguerite d'Angoulême, sœur de François 1er - constitue non seulement un excellent refuge pour se protéger des averses éparses mais aussi un magnifique lieu de découverte et d’enrichissement culturel : que ce soit le musée de la vie rural (où sont reconstituées notamment les différentes pièces de vie d’une maison charentaise au début du XXème siècle), le jardin monastique médiéval (écrin de verdure et de quiétude composé notamment d’un jardin des simples où les plantes médicinales aux vertus adoucissantes se mêlent aux plantes digestives, d’un jardin bouquetier ou des senteurs qui réunit des plantes ornementales où odeurs et couleurs prédominent, d’un verger-cimetière ponctué de tombes qui – outre sa fonction nourricière - constitue un lieu de repos, et enfin d’un potager où il est possible de découvrir des variétés de légumes cultivées dès l’an mille), les vestiges du Prieuré aux Dames, ou encore le site du Couvent des Hommes, cette visite est non seulement instructive mais aussi fort ludique !


Après le repas, une petite sieste digestive est toujours la bienvenue… mais j’ai la désagréable sensation d’être observée !


Tusson, « village protégé » au charme indéniable !


La Maison du Patrimoine de Tusson, mortel !


Une plongée dans l’ancien temps très intéressante !


Louise Marquise des Anges et Hugo de Peyrac !


Dans le jardin des simples, Maman joue les guides et nous indique les différents plantes médicinales !


En son centre, une fontaine, source de Vie… et source de pitreries !


Au sein du verger-cimetière, des arbres fruitiers et… des pierres tombales !


Eh, Mamie et Papi, je peux aussi avoir un peu de place pour me reposer sur le banc ?!


A califourchon sur un tronc d’arbre-voiture !


Un super moment de détente !

En fin d’après-midi vers 18h30, sur les recommandations de la propriétaire du gîte, nous poussons jusqu’au village fleuri de Nanteuil-en-Vallée pour profiter du Marché des Producteur de Pays(**) semi-nocturne (18h00-22h00). Sur place, nous découvrons, goûtons et bien souvent repartons avec d’excellents produits du terroir fabriqués par des petits producteurs fermiers ou artisans locaux à l’accueil très chaleureux et qui n’hésitent pas à mettre à contribution tout nos sens. Allez, rien que pour vous faire saliver, sachez que nous nous sommes laissés tentés par de succulents cantaloups (petits melons de Charente), des crottins de chèvre, de la confiture fraise-chocolat, du miel de châtaignier, des cerneaux de noix sablés, du « Mellipineau » (une gelée de pineau de Charente au miel), du rôti ainsi que du saucisson d’autruche, et bien évidemment l’incontournable pineau de Charente et le non moins célèbre Cognac (digestif que les Charentais ont également adopté à l’apéritif en le mélangeant avec du Schweppes, ce qui a été baptisé « Schweppes-Cognac » et qui est peut-être aussi prisé que le pastis)… et oui, rien que ça ! Quand on est gourmand comme nous, on ne compte pas !


Arrivée sur le marché très bien achalandé !


Devant cette étale de jouets en bois, les enfants trouvent assurément leur bonheur !


Devant ce stand d’un producteur de Cognac, les adultes trouvent également leur bonheur !

(*) La Maison du Patrimoine / Club Marpen
Adresse : Le Bourg – 16140 Tusson
Tél. / Fax : 05 45 31 17 32
Adresse courriel : museographie@clubmarpen.org
Site Internet : http://www.clubmarpen.org

(**) Renseignements auprès de la Chambre d’Agriculture de la Charente
Adresse : Les Chaumes de Crage – Ma Campagne - 16016 Angoulême Cedex
Tél. : 05 45 24 49 17
Fax : 05 45 24 49 99
Adresse courriel : benedicte.richard@charente.chambagri.fr
Site Internet : http://www.marches-producteurs.com


Jeudi 22 juillet 2010

Une matinée plutôt en dilettante pour mon grand frère Hugo et moi-même qui préférons rester à la ferme. Louise, quant à elle, accompagnée de Papa, participe à un atelier poterie à Tusson. Une première approche de cet artisanat qui lui permet notamment de s’initier à l’utilisation d’un tour (pas si évident alors que cela paraît pourtant si simple !) mais surtout de modeler - avec un petit coup de main de Papa tout de même ! - une magnifique petite grenouille ainsi qu’un sifflet en forme d’oiseau qui fonctionne !!! Bien qu’un peu salissant, un atelier très stimulant qui a fait la fierté de ma sœur une fois de retour au gîte lorsqu’elle nous a montré ses créations !


Le tour, un exercice de style difficile et pour le moins salissant qui demande beaucoup d’application !


Ma sœur jumelle Louise toute fière de ses réalisations !

L’après-midi, le temps étant encore mitigé, direction la petite commune des Trois-Palis située à trois pas d’Angoulême pour un stage gourmand à la Chocolaterie Letuffe(*), une chocolaterie de renom dans la région.

Après avoir revêtu nos tabliers, nous nous initions de façon simple et ludique au travail du chocolat dans l’atmosphère parfumé d’une authentique fabrique artisanale : confection d’une bonbonnière en chocolat, moulage de « friture » (en réalité des petits canards pour Louise et moi-même, des petites poules pour Hugo, et des petites marguerites pour Maman, Mamie, Papa et Papi) à la spatule, décoration au pochoir. Plein d’entrain, nous mettons la main à la pâte (et pour certains, en toute discrétion mais avec grand plaisir, les doigts à la bouche lorsqu’ils sont quelque peu barbouillés de chocolat !) et apprenons quelques ficelles du métier par des professionnels passionnés. A la fin du stage, chacun de nous a bien évidemment pu repartir avec ses créations. Un atelier à la portée de tous, y compris pour moi-même et mes gestes maladroits (bon, il faut l’avouer, avec l’aide de Maman, Mamie et Papa !).


Première étape : réaliser en chocolat au lait la bonbonnière qui va accueillir la friture !


Deuxième étape : décorer avec du chocolat noir le fond des moules pour réaliser la friture !


Troisième étape : remplir abondamment les moules de chocolat au lait puis racler le surplus !...


… Un exercice de style avec une spatule que Papi – ancien carreleur de profession – maîtrise parfaitement !


Quatrième étape : décorer et personnaliser selon son envie la bonbonnière !


Tout le monde sans exception met la main à la pâte !... y compris Papa tout mignon avec son tablier ! (^O^)


Cinquième étape : reconstituer la friture en collant avec du chocolat fondu les 2 parties opposées !


Alors, n’est-elle pas belle ma bonbonnière de friture de canards ?!

Nous complétons le stage en visionnant une vidéo sur les fabrications de la chocolaterie (et aux dénominations très alléchantes telles que framboisines, truffes charentaises, etc.). De quoi nous donner l’eau à la bouche et craquer dans le magasin attenant !


Bon, alors c’est bien compris : on part discrètement avec tous les plateaux de gourmandises qui se trouvent derrière nous ?!

(**) Chocolaterie Letuffe
Adresse : Le Bourg - 16730 Trois-Palis
Tél. : 05 45 91 05 21
Fax : 05 45 91 24 92
Adresse courriel : chocolaterie.letuffe@gmail.com
Site Internet : http://www.chocolaterie-letuffe.fr


Vendredi 23 juillet 2010

Tandis que j’assiste ce matin à ma 2ème séance de kiné-respiratoire (d’ailleurs pour anecdote plutôt cocasse, la kinésithérapeute – beaucoup plus aimable que lors de notre 1er rendez-vous – nous a confié avoir déjà parmi sa clientèle une dénommée Jeanne PLAISANT, une homonyme beaucoup plus âgée celle-là !), ma sœur jumelle Louise en profite pour faire une grosse grasse mâtinée (jusqu’à 11h00 tout de même !... bon, il faut dire que la veille au soir, nous nous sommes couchés assez tard après une partie en famille du jeu de société « La Bonne Paye ») et mon grand frère Hugo s’attèle avec toujours autant d’enthousiasme aux travaux de la ferme (renouvellement de la litière des poneys et de celle des cages à poules, distribution du grain, récolte des œufs, etc.).


Le soleil vient de se lever, encore une belle journée et il va bientôt arriver, le petit fermier !


Qui veut de mon bon grain ?!


Il n’y a pas à dire, les œufs extra frais, c’est un véritable délice !


Alors ma cocotte, comme ça va ce matin ?!


Pas de pot ma poule, tu risques bien de finir au pot… ou au « poulori » !

L’après-midi, nous nous envolons pour Le Jardin des Perroquets(*) situé à Roullet-Saint-Estèphe. Petit parc ornithologique sans prétention et assez récent (puisque sorti de terre il y a à peine 2 ans), la découverte de ce lieu et de ses résidents (perroquets, perruches, amazones, nestor kéa… en tout plus de 40 espèces) restera une excellente surprise.

En effet, tout d’abord le cadre fleuri et verdoyant est ravissant et très accueillant. Ensuite, l’observation de ces oiseaux exotiques aux plumages multicolores et ô combien chatoyants reste toujours un ravissement pour les yeux (d’autant plus que l’occasion nous est donné parfois de pénétrer au cœur des volières pour les admirer évoluer au dessus de nos têtes) et un enchantement pour les oreilles. Enfin, l’animation « Charlie & ses drôles d’oiseaux », le repas des bébés à la nurserie, ainsi que la visite guidée quelque peu privilégiée que Mme Nathalie GUILLIEN – la Directrice – a eu spontanément l’extrême gentillesse de nous faire profiter sont autant d’occasions d’en apprendre beaucoup plus sur ces oiseaux (à ce titre, saviez-vous que la pression au cm2 exercée par un bec d’ara est équivalente à celle de la gueule d’un berger allemand ? Ou que c’est la femelle qui choisit son mâle et ce pour la vie ? Ou encore que leur longévité est de 90 ans ?!). Enfin, une mini-ferme avec des chèvres naines, lapins, cochons d’inde et volatiles de basse-cour vient compléter l’enchantement des petits et grands.


Lors de l’animation « Charlie & ses drôles d’oiseaux », nous faisons la connaissance de Charlie…


… Un magnifique Ara Ararauna (encore appelé ara bleu) !...


… A ne pas confondre avec l’Ara Chloroptère (ou Ara à ailes vertes) !... Bon, je vous l’accorde, il y a intérêt à ne pas être daltonien !


Le Jardin des Perroquets permet de voir des espèces très communes comme le Pigeon Paon !...


… La Perruche de Derby au cri fort désagréable et qui est fortement à déconseiller en tant qu'oiseau de compagnie d'intérieur si vous voulez gardez de bonnes relations avec vos voisins !


… Ou encore les Perruches à Tête Pâle !


… Et de découvrir des espèces moins communes telles que la Perruche Royale, la plus grande perruche vivant en Australie (on l’appelle notamment le roi perroquet australien) !


… Le superbe Loriquet De Nouvelle Calédonie qui est le plus vocal de tous les perroquets !


… Le Nestor Kéa, véritable emblème de la Nouvelle-Zélande, qui est un oiseau d’une rare intelligence, très espiègle et toujours à la recherche d’une bêtise à faire !


… Ou encore ce magnifique mais virulent coq Sebright argenté à liseré noir au plumage remarquable où on a l'impression que chaque plume est détourée à l'encre de Chine !


La nurserie est l’occasion unique de voir le repas des bébés perroquets !...


… Qui à la naissance ne sont pas spécialement beau à voir !


Dans la volière, Mme Nathalie GUILLIEN – la Directrice du parc - nous dévoile sa passion pour ces volatiles exotiques !...


… Et a la gentillesse de récolter pour nous de magnifiques plumes de perroquets qui – dit-on – porte bonheur !


Cela tombe bien, il y en a une pour chacun d’entre nous !


Elles ont beau être petites, certaines mini-chèvres ont un caractère plutôt revêche !

Bref, un grand coup de cœur pour ce petit parc que nous recommandons chaudement pour son accueil familial et chaleureux, et pour l’implication passionnée de ses dirigeants qui se veulent avant tout proche de leurs visiteurs !


Après avoir roucoulé de plaisir, il est temps de se séparer !

(*) Le Jardin des Perroquets
Adresse : Le Petit Berguille - 16440 Roullet-Saint-Estèphe
Site de plain-pied accessible aux poussettes et fauteuils roulants et bénéficiant du label « Tourisme & Handicap »
Tél. : 05 45 25 35 32 ou 06 74 13 46 42
Adresse courriel : lejardindesperroquets@orange.fr
Site Internet : http://www.lejardindesperroquets.fr


Samedi 24 juillet 2010

Aujourd’hui, réveil matinal car un long trajet nous attend : nous nous expatrions en effet jusqu’en… Charente Maritime. Direction Royan, la principale station balnéaire de la Côte de Beauté dans l'embouchure de l'estuaire de la Gironde où Papa possède un très grand nombre de souvenirs pour y avoir passé quelques vacances durant sa prime jeunesse.

Nous prenons les routes départementales et – sur les conseils donnés la veille par la Directrice du Jardin des Perroquets – nous faisons un petit crochet par Talmont-sur-Gironde(*). Et force est de constater que nous avons très bien fait de suivre ses chaudes recommandations : petite bastide médiévale « au péril des flots » car perchée au bord d’une falaise dominant l'estuaire de la Gironde, le bourg dégage un charme incroyable avec ses étroites ruelles pavées, ses demeures en pierres blanches de Charente et aux boiseries couleur turquoise, lavande ou vert d’eau, ses vignes grimpant le long des façades, sans oublier ses roses trémières par centaines. La commune peut à juste titre s’enorgueillir d’avoir reçu le label des plus beaux villages de France !


L'église Sainte-Radegonde et son cimetière marin, édifiée « au péril des flots » sur une falaise surplombant l'estuaire de la Gironde !


Les venelles de ce bourg charentais considéré comme l'une des capitales de la rose trémière sont vraiment très belles !


Au détour du chemin de rondes de la bastide que constitue Talmont-sur-Gironde, quelques pêcheries sur pilotis nommées « carrelets » !


Moi, le grand air maritime de l’estuaire de la Gironde, cela m’enivre de plaisir !


Dernière petite photo souvenir !...


… Avant de repartir !

Succombant au charme, nous arpentons ces venelles authentiques ainsi que les remparts qui suivent la falaise jusqu’à l’heure du midi… passée. Ne réussissant pas à trouver la place nécessaire pour nourrir 7 bouches affamées, nous reprenons notre véhicule et poussons le long de la côte jusqu’à Saint-Georges-de-Didonne, une autre station balnéaire où Papa a également séjourné en vacances étant plus petit. Non loin du front de mer, et après quelques recherches infructueuses, nous réussissons enfin à dégoter un petit restaurant(**) : non seulement la carte proposant des fruits de mer et des spécialités espagnoles convient à tout le monde (une gageure avec Papi qui – il faut le dire – est plutôt difficile !) mais aussi la petite gargote respire la convivialité. Et bien nous en a pris car les gérants se révèlent effectivement très sympathiques et, qui plus est, nous nous sommes tous régalés !


A Saint-Georges-de-Didonne, nous réussissons enfin à nous attabler et nous nous apprêtons à nous régaler !


Ma sœur jumelle Louise a beaucoup de moules !... Et non, pas de chance, je parle du mollusque !

Quittant la table du déjeuner aux alentours de 15h00, nous abandonnons notre projet initial de visiter le Zoo de La Palmyre (cela ne sera que partie remise !) pour s’offrir une promenade sur le front de mer de Royan, pour le plus grand bonheur de Papa emprunt d’une certaine nostalgie ! Arrivés sur le port, nous décidons de visiter la ville et ses alentours d’une façon beaucoup plus originale : le long des côtes à bord d’une vedette rapide ! (***) Une virée en mer inoubliable de part la gentillesse de notre capitaine attitré Richard ; la vitesse de l’embarcation qui bien que peu élevée (une moyenne de 14 nœuds – soit environs 25 km/h – et une pointe à 30 nœuds – soit tout de même presque 56 km/h !) garantit tout de même son lot de sensations et d’éclaboussements (surtout avec le vent de face !) ; le tangage plutôt impressionnant pour les apprentis moussaillons que nous sommes, même si nous sommes des « enfants de Jean Bart et même si les éléments sont plutôt calmes ! ; et surtout les magnifiques paysages que peut nous offrir la Côte de Beauté et l’estuaire de la Gironde. En effet, l’excursion d’une vingtaine de kilomètres aller-retour nous permet de nous rendre jusqu’au port de Meschers (d’où nous pouvons d’ailleurs apercevoir au loin sur son promontoire rocheux surplombant l'estuaire Talmont-sur-Gironde) en passant par le vieux port de Saint-Georges-de-Didonne, les plages de Suzac et des Nonnes, ainsi que les grottes de Matata qui forment une véritable cité troglodyte où de simples abris pour pêcheurs côtoient quelques superbes demeures creusés à même la roche. L’occasion également de voir les pêcheries sur pilotis nommées « carrelets ». Un véritable enchantement et enivrement !


Embarquement immédiat sur le Cordouan Express !


Dans le port de Royan, démarrage tout en douceur !... Les visages sont encore radieux !

Pour visionner notre départ du port de plaisance de Royan, cliquez sur la vidéo ci-dessous :


Rien de spécial à déclarer ?! Vous pouvez circulez !


Au large, la vedette prend de la vitesse !... Les visages se crispent quelque peu !


N’appréciant pas trop le vent et les embruns, je préfère avec Maman me réfugier dans la cabine du capitaine !


Les vagues qui éclaboussent, c’est rigolo !...


… mais cela mouille ! Un peu ! Beaucoup ! Enormément !


Dis Papi, pourquoi tu ris ?!... Ben, parce que la croisière s’amuse, non ?!


Nous arrivons à hauteur des grottes de Matata ! (celui qui a dit « hakuna » se croit malin ?!)


Creusées à même la roche, quelques superbes demeures !


Tout du long, des « carrelets », ces fameuses cabanes de pêcheurs sur pilotis !

Pour visionner le magnifique paysage que constituent les grottes de Matata, cliquez sur la vidéo ci-dessous :


Le village de Talmont-sur-Gironde vu du côté océan !


Enfin le retour sur la terre ferme, j’en piaffe d’impatience !

Jamais à court de sensations, nous effectuons encore un petit tour de carrousel sur la plage de Royan avant de repartir.


Allez, tournez manège !

(*) La presqu’île de Talmont-sur-Gironde possède une aire de stationnement de 700 places. Gratuit pour ceux justifiant de la carte de stationnement pour personne à mobilité réduite.

(**) Restaurant La Cabane (Isla Marina S.A.)
Adresse : 1 bis, rue Henri Collignon - 17110 Saint-Georges-de-Didonne
Tél. : 05 46 05 16 71
Adresse courriel : islamarina@islamarina.fr.st
Site Internet : http://islamarina.free.fr

(***) Cordouan Express
Adresse : Port de plaisance de Royan – Ponton 5 - 57, avenue du Maréchal Juin - 17110 Saint-Georges-de-Didonne (près du manège à chevaux)
Tél. : 06 80 02 02 14
Adresse courriel : courdouan.express@free.fr
Site Internet : http://courdouan-express.fr


Dimanche 25 juillet 2010

Ce matin exceptionnellement, inversion des rôles : tandis que les « femmes » (Maman, Mamie et… ma sœur jumelle Louise qui est déjà un p’tit bout’chou de femme !) vont faire le ravitaillement à Ruffec, les « hommes » (Papa et Papi) s’occupent du reste : vaisselle du petit déjeuner, bain des enfants (mon grand frère Hugo et moi-même donc), mise en place de la table pour le repas du midi, et occupation des enfants en attendant le retour des « femmes ».


Papi à vélo, cela mérite une photo !


Papi qui me promène, cela mérite également une photo !

L’après-midi, nous retournons sur Ruffec à la base de loisirs de Rejallant pour une sortie en canoë-kayak(*) sur la Charente, un long fleuve tranquille. Bien entendu, étant donné mon polyhandicap et pour des raisons de sécurité évidente, je me contente en compagnie de Mamie et Papi de faire une promenade pour découvrir les coins alentours. Louise, Maman, Hugo et Papa quant à eux – séparés en 2 équipages respectifs – empruntent l’itinéraire pour aller jusqu’à Condac (3 kms aller-retour). Une excursion nautique permettant de découvrir la Nature sous un autre angle : l’eau limpide de la Charente, le clapotis des flots sur la coque perturbé par le rythme imprimé à nos pagaies, le ballet des libellules autour des embarcations, le déplacement rigolo des puces d’eau à la surface, l’envol des oiseaux à l’approche des canoës… Bref une parenthèse Nature au fil de l’eau apaisante et très rafraichissante !


Tagada, tagada, voilà les Plaisant, tagada, tagada, voilà les Plaisant !


Toutes dernières recommandations avant de ramer de nos propres pagaies !


Départ imminent pour le moulin de Condac !


Après quelques coups de pagaie, ma sœur jumelle Louise et Maman prennent le coup de main !...


… Néanmoins mon grand frère Hugo et Papa – sportifs accomplis - sont parfois obligés de les attendre !


Une ballade au fil de la Charente dans des paysages magnifiques !

Une fois de retour à la base nautique après une petite heure, et tandis que nous patientons confortablement assis sur la berge, Maman, Louise, Hugo et Papa profitent encore de la petite cascade créée artificiellement pour emprunter le toboggan aménagé à cet effet et ressentir les frissons procurés par une petite descente rapide. Un grand moment d’excitation pour Louise et Hugo !


Les demoiselles des bords de Charente (… même si Mamie n’est plus à proprement parler une demoiselle ! ^O^) !

Pour visionner la « descente » en canoë-kayak de la Charente par ma sœur jumelle Louise et Maman, cliquez sur la vidéo ci-dessous :


Ma sœur jumelle Louise et mon grand frère Hugo essayent de remonter le courant pour refaire une descente !


Après tant d’efforts déployés, un petit goûter bien mérité !


Bon on rentre à pied ou en canoë ?!

(*) Association L’A.R.A.I.G.N.E.E. (Association Régionale d’Activités Innovantes de Grande Nature et d’Education à l’Environnement)
Tél. : 05 45 29 59 89 ou 06 81 15 65 20
Adresse courriel : contact@araignee.asso.fr
Site Internet : http://www.araignee.asso.fr


Lundi 26 juillet 2010

Autant hier j’étais en pleine forme, autant aujourd’hui est une journée sans, vraiment sans. La nuit a déjà été quelque peu difficile et ce matin, au réveil, je suis très pâlotte, ma température ne dépasse pas les 36°2 et j’ai constamment des inconforts digestifs. Malgré l’administration de quelques médicaments, je reste apathique et geignarde. Je me rends tout de même à ma séance de kiné respiratoire en mâtinée. Sinon, durant toute la journée, j’oscille entre somnolence et gémissements.

Bien évidemment, Maman et Papa annulent la sortie que nous avions projetée. Nous restons au gîte et consacrons notre journée à diverses activités : promenades, chasse aux lézards (2 prises dont un très beau spécimen), nombreuses visites dans le poulailler et l’enclos des poneys (d’ailleurs ma sœur jumelle Louise, mon grand frère Hugo et Papa ont enfin réussi à attraper le grand lapin blanc qui nous narguait depuis notre arrivée !), et très grande séance de baignade et de chahutage dans la piscine (fort heureusement en raison de la forte chaleur !).


D’un pas décidé, ma sœur jumelle Louise va se baigner !


Mon grand frère Hugo se laisse aller au gré des flots !


Ben alors mon lapinot, une fois attrapé tu fais moins le fiérot !


Pour mon grand frère Hugo, lézarder ce n’est pas trop son truc, par contre attraper des lézards !


Mamie retombe en enfance !... Au fait, elle est bien solide cette balançoire ! (^O^)

En fin d’après-midi, prise de vomissements (alors même que je n’ai rien ingurgité depuis 1h00 du matin !), Maman et Papa - subodorant une gastro-entérite - décident de faire appel au médecin de garde. Ce dernier - fort sympathique et à la pointe de la technologie (il est muni d’un lecteur portatif de carte vitale et consulte le Vidal sur son I-Phone !) - confirme notre diagnostique et prescrit du Vogalen en suppositoire que Maman n’avait malheureusement plus en stock (sinon, vous pensez bien qu’elle m’en aurait administré depuis belle lurette !). Fort heureusement la pharmacie de garde est celle d’Aigre, la ville la plus proche de notre gîte (bon 12 kms tout de même aller-retour !).

Nous nous couchons en espérant que demain sera un jour meilleur !


Allez, un petit suppo et au dodo !... En espérant que demain soit un autre jour !


Mardi 27 juillet 2010

Contrairement à ce que Maman redoutait, j’ai eu une nuit étonnamment calme (1 seul et bref réveil nocturne). Ce matin, le traitement commence déjà à agir : je n’ai plus de nausée et j’arrive à garder mes anti-épileptiques (ce qui est extrêmement important pour m’éviter une recrudescence de crises !). Néanmoins, je suis encore toute faiblarde même si j’arrive à rester éveillée et même si parfois j’arbore quelques timides sourires.

Repos complet donc encore ce matin. Papa - grand amateur de bandes dessinées (surtout de manga, le porte-monnaie ne pouvant pas suivre pour les productions des autres pays !) – en profite pour se rendre tout seul à Angoulême et visiter la Citée Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image(*). Il en revient quelque peu déçu : trop généraliste, très « inventoriste », et plutôt froid (au sens propre – la climatisation étant très… perceptible ! – tout comme au sens figuré). De plus, les expositions temporaires auxquelles donne droit le ticket d’entrée non seulement ont lieu dans un bâtiment qui d’aspect extérieur semble à l’abandon, voire désaffecté, mais aussi sont pour certaines relativement intéressantes mais encore une fois pas suffisamment exploitées. Bref, fort malheureusement on a toujours l’impression de survoler seulement le sujet, ce qui émousse très rapidement l’intérêt du visiteur (et a fortiori de l’amateur averti). Par contre, la boutique mérite à elle seule le détour pour trouver son bonheur et on a tendance à y passer autant de temps – voire bien plus ! – que dans le musée.


A l’entrée du Musée de la Bande Dessinée d’Angoulême, Corto Maltese semble nous inviter à la contemplation !... ou manifeste t’il tout simplement un désintérêt certain ?!


L’image idyllique de Tintin quelque peu écorchée dans l’une des expositions temporaires sur les étiquettes de vins, d’alcools et d’autres boissons imaginées par des auteurs de bandes dessinées !


Une approche artistique saisissante de réalisme (même de très prés !) dans l’exposition temporaire consacrée aux diplômés de l’Ecole Européenne Supérieure de l’Image (E.E.S.I.) !

L’après-midi, mon état de santé s’améliorant légèrement, nous retournons à proximité d’Angoulême pour aller voir l’élevage de Cerfs des Eaux Claires(**). L’occasion de constater – alors que nous cherchons notre chemin – qu’Angoulême est une ville très pentue et pas particulièrement jolie.

Arrivés à Voeuil-et-Giget, nous pouvons voir les dizaines de cerfs, biches et faons de l’élevage mais nous ne pouvons bénéficier de la visite guidée car sur réservation (ce que ne précisait pas notre brochure). Fort heureusement, le domaine en question comprend également un centre équestre. Maman et Papa optent donc au pied levé pour une ballade d’une heure dans la campagne environnante sur une autre sorte de quadrupède – le poney - et ce en toute autonomie (c’est à dire tenu en main seulement par Maman et Papa, sans aucun moniteur accompagnateur). Bien évidemment, étant donné ma condition physique encore fragile, seuls ma sœur jumelle Louis et mon grand frère Hugo montent en selle. Néanmoins, tout en les accompagnant dans ma poussette, j’apprécie les sentiers verdoyants et vallonnés, ainsi que le silence des lieux troublé seulement par le chant des oiseaux, le récital des cigales, et bien évidemment le bruit régulier des sabots sur le sol. Un superbe moment de détente au cœur de la Nature et en communion avec l’animal.


Et les biches, cela ne « cerf » à rien de courir !


En longeant l’enclos, nous apercevons un cerf dans les bois !


Petite pause détente en attendant la ballade en poney !


Pour ma part, je retrouve progressivement tout mon peps !


Après avoir été le chercher au pré, Louise lie connaissance avec Nestor !


Avant de l’équiper de sa bride et sa selle, mon grand frère Hugo donne un petit coup d’étrille à Moustique !


Nous quittons le domaine et nous élançons pour une promenade dans la verte vallée des Eaux Claires !

Pour visionner le début de notre ballade en poney, cliquez sur la vidéo ci-dessous :


Nous nous enfonçons dans la forêt !


Une ballade tranquille où nous pouvons apprécier le paysage !


Nous prenons de la hauteur par une petit sentier rocailleux, un passage plutôt ardu pour ma poussette médicalisée !


Après une telle ballade, ma sœur jumelle Louise se prend à rêver de devenir une cavalière émérite !

(*) Citée Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image
Adresse : 121, rue de Bordeaux – BP 72308 - 16023 Angoulême Cedex
Tél. : 05 45 38 65 65
Adresse courriel : accueil@citebd.org ou equipe_accueil@citebd.org
Site Internet : http://www.citebd.org

Musée de la Bande Dessinée
Adresse : Quai de la Charente – BP 41335 - 16012 Angoulême Cedex
Tél. : 05 17 17 31 00
Adresse courriel : musee@citebd.org

Librairie de la Bande Dessinée et de l’Image
Adresse : Quai de la Charente – BP 41335 - 16012 Angoulême Cedex
Tél. : 05 45 38 65 60
Adresse courriel : librairie@citebd.org

(**) Cerfs des Eaux Claires
Adresse : Mont Riant - 16400 Puymoyen / Voeuil –et-Giget
Tél. : 05 45 61 35 52 ou 06 85 53 11 40
Adresse courriel : karine.debraquilanges@laposte.net


Mercredi 28 juillet 2010

Ma nuit a été plus agitée que celle de la veille (et par la même occasion, celle de Maman !) et pourtant ce matin, dès mon réveil, j’ai retrouvé toute mon énergie et tous mes sourires enjôleurs. Tout est bien qui finit donc bien même si ce petit soucis de santé a causé des tracasseries bien inutiles à tout le monde !


Et voilà, après une bonne nuit de sommeil, je suis à nouveau bon pied bon œil !

Sinon ce matin, chacun vaque à ses occupations : Maman et Papi vont faire quelques courses pour terminer la semaine ; Mamie nous emmène ma sœur jumelle Louise et moi faire une ballade à pied ; et mon grand frère Hugo et Papa partent en vélo jusqu’au pré communal de Barbezières pour une séance d’initiation au tir à l’arc.


Un cadre agréable pour une activité en plein air très conviviale !

Tout comme l’atelier poterie que Louise a effectué la semaine précédente à Tusson, cette activité s’inscrit dans le cadre du programme « L’Eté Actif et Solidaire » subventionné en très grande partie par le Conseil Général de la Charente et destiné principalement aux Charentais ne partant pas en vacances faute de moyens. Mise en place du matériel, nombreux tirs d’essai et jeux divers s’enchainent ainsi pendant presque 3h00 pour la plus grande joie de Hugo qui s’aguerrit tant et si bien qu’il réussit à atteindre à plusieurs reprises le rond central de la cible.


Bander un arc n’est pas si évident que cela mais mon grand frère Hugo a déjà des gestes de pro !


Hugo des Bois dans ses œuvres… Et hop, en plein dans le mille !

L’après-midi, nous nous rendons à Saint-Simon (anciennement Saint Sigismond), un ancien village gabarrier. Pour arriver à destination, nous passons par Jarnac, la ville natale du Président de la République Française de 1981 à 1995 François Mitterrand où se trouve notamment un musée à sa mémoire dont nous ne verrons que le panneau de signalisation au grand dam de Mamie et Papi qui nous surinaient pour le visiter ! (^O^)

A Saint-Simon, nous visitons la Maison des Gabarriers(*) où maquettes, outils et pièces de bois sont l’occasion d’en apprendre un peu plus sur les chantiers de radoub (« radouber » signifiant « rénover ») et ses charpentiers-calfats (ouvriers employés en construction navale). Nous y visionnons également un montage-vidéo réalisé à partir de photos d’époque, une remontée dans le temps bien conçue, fort plaisante et très instructive.

Nous nous rendons ensuite au hameau de Juac tout proche pour effectuer une ballade en gabarre. Du latin « gabarus » (« bateau de passage »), ces embarcations à fond plat permettaient - à l’époque où la Charente était une voie navigable majeure pour le commerce fluvial (jusqu’en 1890, date de son déclin progressif) - de transporter diverses marchandises telles que du sel (précieuse denrée en provenance de l’Ile d’Oléron et ses environs), le vin d’Angoumois, l’eau de vie de Cognac (précédemment utilisé comme médicament), etc.


Une fois rendus au hameau de Juac, il faut patienter un peu pour qu’on embarque !


Gare, voici la gabarre « La Renaissance », réplique d'un bateau du 18ième siècle et propriété du Département de la Charente !

Beaucoup moins tumultueux que les flots de l’océan atlantique de Royan, cette croisière d’1h30 le long de la Charente est paisible, reposante et ô combien rafraichissante. L’occasion de côtoyer dans leur environnement naturel poules d’eau, cygnes et cormorans, sans oublier les nuées de libellules et la multitude de poissons.


Une croisière pour le moins pépère !

Pour visionner notre croisière en Gabarre sur la Charente, cliquez sur la vidéo ci-dessous :


Ecluse en vue !... L’occasion de découvrir les manœuvres pour pouvoir passer de l’autre côté !


Les manœuvres prenant un peu de temps, Maman et moi prenons le temps de faire un tendre petit câlin !


Le genre de rencontre fort sympathique que l’on peut faire au fil de l’eau sur la Charente !


Les flots sont pourtant calmes mais moi je suis… déchaînée !

De retour sur la terre ferme et avant de rentrer à notre gîte, je joue le rôle de surveillante de baignade car ma sœur jumelle Louise, mon grand frère Hugo et Papa ont décidé de se rafraîchir en piquant une petite tête dans… la Charente ! Peu de fond, une eau claire et limpide, un temps chaud et ensoleillé, tout est propice à ce plongeon dans la fraîcheur naturelle.


Avec une eau aussi translucide, la Charente constitue une véritable invitation à la baignade !


Ma sœur jumelle Louise, mon grand frère Hugo et Papa rentre très progressivement dans l’eau quelque peu fraiche !


Ma sœur jumelle Louise et mon grand frère Hugo évoluent bien évidemment à proximité du bord !...

Pour visionner ma sœur jumelle Louise et mon grand frère Hugo faire trempette dans la Charente, cliquez sur la vidéo ci-dessous :


… Tandis que Papa s’aventure à la nage jusqu’au milieu du cours !

(*) Association Saint-Simon Village Gabarrier
Adresse : Le Bourg - 16120 Saint-Simon
Tél. / Fax : 05 45 97 33 40
Adresse courriel : village-gabarier@wanadoo.fr
Site Internet : http://www.village-gabarrier.com


Jeudi 29 juillet 2010

Avant dernier jour des vacances mais grosse journée puisque nous partons de bon matin pour le Zoo de La Palmyre(*) qui se situe au cœur de la Côte de Beauté et des plages de Charente Maritime dans la forêt de pins de la Coubre, et que nous n’avions pas eu le temps de visiter la semaine précédente lors de notre escapade à Royan.

Nous arrivons enfin sur place après presque 2h30 de trajet dont ¼ d’heure à essayer de trouver une place sur l’un des 2 immenses parkings dudit zoo. Une 1ère déconvenue qui ne sera malheureusement pas la dernière car s’il s’agit de l’un des zoos privés les plus grands d’Europe, ce dernier est loin d’être le 1er pour l’accueil des personnes à mobilité réduite. Ainsi sur le parking, non seulement il n’y a aucune signalétique pour trouver les places réservées aux personnes handicapées, mais qui plus est ces dernières se réduisent à une peau de chagrin (au nombre de 6 sur le parking n°1, tandis que sur le parking n°2 nous n’en avons aperçu qu’une seule). Fort heureusement, elles se situent – tout du moins pour le parking n°1 – à proximité de l’entrée du zoo (même s’il y a plus près encore, juste en face des caisses).


Petit repas à la bonne franquette à proximité du zoo dans les dunes boisées de La Palmyre !


Une forêt de pins maritimes, c’est beau et…géant !


Mazette, zavez-vu la taille de cette pomme-de-pin ?!

Deuxième déconvenue : les allées, même si elles sont pour la plupart assez larges, sont parfois très pentues. Nous n’osons imaginer les personnes à mobilité réduite se déplaçant toutes seules sans accompagnant ou en fauteuil électrique (il y a plutôt intérêt à avoir un moteur assez puissant pour pouvoir monter les côtes !). Sans parler du chemin qui mène directement à la sortie tout en… escalier !!! (une bonne vingtaine de marches !). Dans ce cas, pas d’autre choix que de devoir porter les quelques 20 kgs de ma poussette avec mes quelques 15 kgs à l’intérieur (remarque, cela entretien la forme physique de Maman et Papa !). Pour les plus courageux dont les pieds ne seraient pas encore usés après plus de 3h00 de visite – il y a également la possibilité de faire un détour et revenir en partie sur ses pas.


Le Zoo de La Palmyre est réputé pour ses flamants roses en nombre !


Girafe, si tu ne viens pas à ma sœur jumelle Louise et à mon grand frère Hugo, ils viendront à toi !

Troisième déconvenue : pour les 2 spectacles qui sont proposés (celui des otaries, ainsi que celui des cacatoès et perroquets) et où les gens n’hésitent pas à s’installer ½ heure, voire 1h00 avant le début de la représentation pour pouvoir bénéficier des meilleures places (même en plein soleil !), il n’y a aucun emplacement privilégié réservé aux fauteuils roulants et poussettes médicalisées (contrairement à Disneyland Paris ou encore au Puy du Fou). Par conséquent, un jour de très grande affluence comme aujourd’hui, il faut soit essayer de se frayer un chemin et faire prévaloir son droit, quitte à déranger et mécontenter certaines personnes (ce qui a été le cas pour le spectacle des otaries, et cela aurait dommage de ne pas agir de la sorte car ce dernier était plutôt sympathique), soit se résigner tout simplement à ne pas y assister (ce qui a été malheureusement le cas pour le spectacle des cacatoès et perroquets !). Bien évidemment, il n’y a aucun membre du personnel pour éventuellement réguler l’attitude égocentrique de certains spectateurs.


Eh Papa, ça n’est pas un Colobes Guéréza ça ?! Nous en avons déjà vu à laVallée des Singes à Romagne !


Eh Maman, avec tous les bisons qu’il y a derrière nous, on pourrait peut-être se faire un bon steak !

Quatrième et dernière déconvenue (ce qui n’est déjà pas si mal !) : pour pouvoir accéder à l’immense parc des chèvres naines et ainsi les caresser (ce qui fait toujours le bonheur des plus petits mais aussi des plus grands !), il faut obligatoirement passer par des petits pontons d’accès surplombant l’enclos et constitués de 4 à 5 marches pour monter puis pour redescendre d’une… échelle ! Le comble du comble pour les enfants infirmes moteur. Pas d’autre alternative que de devoir porter son enfant dans les bras, mais quid pour ceux dont le poids ne le permet pas ?!


Heureusement que Papa a été là pour pouvoir me faire jouer les passe-muraille et ainsi profiter pleinement des chèvres naines !


Des baudets un peu potelets… ah non, c’est leur épaisse laine qui donne cette impression !

Bon, il serait médisant de dire qu’absolument rien n’est fait en faveur des personnes handicapées : la gratuité du billet d’entrée leur est effectivement accordée. Par contre – comme a pu faire judicieusement remarquer mon grand frère Hugo – est-ce cela qui justifierait le manque flagrant d’aménagement spécifique ?! (la vérité ne sort-elle pas de la bouche des enfants ?!)


Vous ne trouvez pas que les autruches ont toujours un air un peu cruche ?!


Eh, ne vas pas trop vite toi qu’on puisse te caresser la carapace !

Ce manque évident de considération de la part du Zoo de La Palmyre à l’égard des personnes à mobilité réduite n’incite donc vraiment pas ni à y revenir, ni à le conseiller !!!

De plus, même s’il s’agit de l’un des parcs zoologiques les plus renommés de France, voire d’Europe, même si avec plus de 72 espèces (soit environs 1600 animaux) sur 18 hectares il constitue assurément un panorama assez exhaustif de la faune, même si un effort évident est fait pour proposer de superbes décors et restituer le milieu naturel des animaux, il n’en reste pas moins que ce qui ressort avant tout, c’est un aspect commercial très prononcé où le moindre m2 – voire cm2 – est rentabilisé au maximum, ceci parfois au détriment des animaux qui pour certains semblent souffrir d’un manque cruel d’espace et apparaissent mal en point (j’en veux pour preuve les perroquets au plumage terne et triste). Une pathétique animalerie donc aux allures d’Arche de Noé, un simple décorum sans aucune âme !


Une lionne très impressionnante mais également très mignonne !


L’autre mastodonte de la savane : l’éléphant !

Enfin la durée de la visite est pour le moins longue, très longue, voire beaucoup trop longue (entre 3 et 4h00 pour tout voir en respectant le sens de la visite !), ce qui amène sur la fin à expédier l’arrêt à chaque cage. De quoi vous faire passer l’envie de retourner dans un zoo pendant bien longtemps !


Un pélican plutôt indifférent aux nombreuses sollicitations des enfants !


Une visite bien fatigante, surtout pour les personnes âgées ! (^O^)

Une grosse déception donc ! Au Zoo de La Palmyre, nous préférons largement celui des Sables-d’Olonne que nous avions eu l’occasion de visiter l’année dernière lors de nos vacances en Vendée(**) ainsi que la Vallée des Singes à Romagne (cf. plus haut, journée du Lundi 19 juillet 2010) ou encore Le Jardin des Perroquets à Roullet-Saint-Estèphe (cf. plus haut, journée du Vendredi 23 juillet 2010) où les animaux semblent s’y épanouir pleinement.

(*) Zoo de La Palmyre
Adresse : 6, ancien chemin de Royan – 17570 Les Mathes
Tél. : 05 46 22 46 06 (administration) ou 08 92 68 18 48 (renseignements)
Fax : 05 46 23 62 97
Adresse courriel : admin@zoo-palmyre.fr
Site Internet : http://www.zoo-palmyre.fr

(**) Cf. billet intitulé « Chronique de la vie quotidienne de Jeanne – Guide d’une petite routarde en Vendée ! »


Vendredi 30 juillet 2010

Nos vacances en Charente touchent à leur fin mais nous profitons jusqu’au bout de ce que peut nous offrir ces instants privilégiés en famille.

Ce matin, dernier passage en revue du poulailler, dernière chevauchée avec Pomponnette mais aussi dernière « séance de torture » avec la kinésithérapeute d’Aigre.


Afin de préparer Pomponnette à la ballade, un petit coup d’étrille !


Allez hue Pomponnette, je suis un peu charrette avant ma séance de kiné respi !


Une dernière ballade toute tranquille pour apprécier au plus près le paysage des champs de blé et de maïs !

Le midi, sur les conseils de la propriétaire du gîte, nous nous offrons un petit resto à Tusson sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle – et dont l’enseigne d’ailleurs se nomme Le Compostelle(*) - et qui se révèle en fin de compte une excellente table très raffinée avec des produits du terroir.


Un succulent repas pour marquer la fin des vacances !


Un très beau cadre reposant… très reposant… ron pschitt, ron pschitt !

Début d’après-midi piscine pour ma sœur jumelle Louise, Maman, Mamie, mon grand frère Hugo et Papa, tandis qu’avec Papi, nous jouons aux surveillants de baignade.


Par cette dernière journée chaude et ensoleillée, rien de mieux que de se baigner pour se rafraîchir les idées !


Derrière les grilles, les matons… de baignade !


Avec l’aide de Maman, ma sœur jumelle Louise en profite pour parfaire sa brasse !


Tandis que mon grand frère Hugo se sent comme un poisson dans l’eau !

Ensuite promenade jusqu’au pré dans lequel sont retournés ce matin les poneys afin de leur offrir une dernière pomme d’adieu.


Une ballade à cheval sur le dos de Maman...


… Ou sur les épaules de Papa, c’est l’éclate !


Une pomme d’amour ?! Non seulement une pomme d’adieu pour Junior et Pomponnette !


Une ballade qui s’achève et des vacances qui sont sur le point !

Enfin, en fin d’après-midi, pendant que Louise et Hugo enchainent encore quelques plongeons tous plus loufoques les uns que les autres, les adultes remballent les affaires et rangent le gîte pour le restituer dans l’état dans lequel on nous l’a confié.


Ça balance pas mal pour moi !

Dernier apéro, dernier repas dehors pour profiter encore une dernière fois de la douceur de l’été charentais.

Demain, nous nous mettrons tôt en route avec des souvenirs pleins nos valises. Trois petits PLAISANT et puis s’en vont !...

(*) Restaurant Le Compostelle
Adresse : Le Bourg – 16140 Tusson
Tél. : 05 45 31 15 90
Adresse courriel : le-compostelle@wanadoo.fr
Site Internet : http://le-compostelle.monsite-orange.fr/


Tout dernier cliché souvenir, il est grand temps de partir !


Jeanne
Petite baroudeuse au teint hâlé déjà de retour au bercail !

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