Samedi 28 février 2008 à 15h00, avait lieu à la Salle du Reuze à Hoymille un bal enfantin organisé par l’association philanthropique et carnavalesque « Les Peulemeuches ».
Pour l’occasion, 5 familles de l’association INJENO se sont donnez rendez-vous pour fêter tous ensemble et avec grand plaisir ce qui constitue - pour un très grand nombre de personnes - une institution à Dunkerque : le Carnaval…
Nous voilà fins prêts - Maman et moi - pour faire la fête en compagnie des « Peulemeuches » !
Ma grande sœur Mélanie – toute « mimi » avec ses froufrous - fait également partie de la fête !
Avant le départ de la bande(3), les membres de l’association « Les Peulemeuches » ont remis à chacun des enfants présents le kit essentiel pour tout bon carnavaleux en herbe qui se respecte : un sachet remplis de confettis, serpentins, langues de belles-mères, etc.
Une partie des membres de l’association philanthropique et carnavalesque des « Peulemeuches » pour la distribution des cotillons !
Dans la salle, en valeureux mousquetaire (même si avec sa perruque rouge le mythe est quelque peu écorné !), je retrouve un autre copain extraordinaire de l’association INJENO, Sébastien !
Il y a également ce fier flibustier qu’est Goeffrey !
… Bon tout de même accompagné de sa maman Valérie déguisée en… zébrelle ?!
C’est derrière la « clique » (autrement dit les musiciens) conduits par un tambour-major(4) que nous déambulons dans les rues de Hoymille tout en fredonnant des airs carnavalesques traditionnels. Même le beau temps est de la fête !
En pleine bande avec André-Louis (à gauche) déguisé en Superman et Noé (sous le poncho fushia… comme le gerbera symbole de l’association INJENO) en facétieux clown !
A 17h00, nous sommes de retour à la Salle du Reuze pour clôturer le Carnaval comme il se doit par son rigodon final(5). Tout le monde s'en donne à cœur joie.
Retour à la salle pour un final génial !
Enfin pour toutes celles et ceux qui se sont inscrits aux concours, a lieu la remise des prix visant à récompenser le plus beau costume de carnaval ainsi que le plus beau dessin sur le thème du… Carnaval… bien évidemment !
Quel superbe après-midi !!!
Bon, t’as pas vu la prochaine bande ?!
Hugo
Qui n’en finit pas de rêver de confettis !
(1) « Nount'che » signifie « petit enfant » en dunkerquois. Le dunkerquois est un patois mâtiné de flamand encore parlé de nos jours à Dunkerque et sa périphérie (Malo-les-Bains, Rosendaël, Coudekerque, Saint-Pol-sur-Mer, Bergues...). Ce n'est ni du flamand occidental (même s’il emprunte un certain nombre de mots), ni du Ch'ti qui appartient au groupe des langues d’oïl et plus particulièrement au picard (contrairement à la croyance qu’a pu véhiculer le film « Bienvenue chez les Ch'tis » réalisé par Dany Boon !). Le dunkerquois se parle avec un accent très prononcé, et forcé même dans certaines occasions, comme par exemple durant le Carnaval de Dunkerque.
(2) « Les Peulemeuches » (comprenez « les bonnets » en patois dunkerquois) est association philanthropique et carnavalesque qui a été déclarée officiellement en avril 1987. Elle est également membre des « 28 », une association ayant pour but de promouvoir et coordonner les bals de carnavals et de faire respecter par les associations qui la composent, les règles inhérentes à l'organisation et au déroulement de leurs manifestations carnavalesques, en établissant le calendrier de leurs bals et de leurs bandes.
Pour rappel « Les Peulemeuches » - dont Charly, papa de Hugo, est membre - ont contribué financièrement aux projets de l’association INJENO depuis sa création en 2007 et en 2008. (cf. billets intitulés : «Association INJENO – Les Peulemeuches, c'est too much ! et « Association INJENO - Un coup de chapeau aux Peulemeuches !).
Siège social : M. Christian BECKER (Président) - 49, rue de Bourgogne - 59492 HOYMILLE
Tél. : 03 28 68 18 17
Site Internet : http://www.peulemeuches.fr.st/
Adresse courriel : les.peulemeuches@fr.st ou christianbecker3@aol.com
Logo de l’association philanthropique et carnavalesque « les Peulemeuches » basée à Hoymille
(3) Une bande est un rassemblement de personnes déguisées défilant dans les rue d'une ville ou d'un quartier. Elle est composée du tambour-major, de la clique (la musique) et des carnavaleux.
(4) Le tambour-major est un personnage primordial du carnaval. Sa fonction honorifique est très convoitée car elle constitue une sorte de consécration dans le monde du carnaval. Le tambour-major contribue non seulement à la préparation de l’itinéraire de la bande avec la municipalité mais également à la discipline le jour du défilé puisqu’il conduit la Bande, marque les pauses et les chahuts. Il doit veiller à être à l’heure aux rendez-vous et mettre un peu de discipline dans la pagaille générale pour guider la foule et les musiciens et c’est avec sa canne par des signaux que le tambour-major communique. Pour permettre une bonne coordination de l’orchestre, un chef cuivre et un chef fifre transmettent les consignes à leurs musiciens respectifs.
Chaque territoire de la communauté urbaine de Dunkerque dispose de son tambour-major, mais tous sont revêtus du même costume de grognard napoléonien (volumineux colback, redingote bleue à boutons dorés ornée d’imposants galons, pantalon blanc et guêtres assorties). Traditionnellement, son nom commence par Cô, le diminutif de François, suivi de son alcool favori. Parmi eux et certainement plus populaire des tambours-majors dunkerquois « Cô-Pinard II ». Un hymne l’immortalise d’ailleurs dans la mémoire collective.
Le tambour-major est accompagné de la cantinière qui, avec son petit tonneau rempli de cognac ou de genièvre, donne à boire aux musiciens. Amie fidèle et de confiance, elle est choisie par l’épouse du tambour-major. Ils sont devancés dans la bande par une vingtaine de « chasse-nèches » : un service d’ordre non déguisé qui pousse les carnavaleux distraits et veille à la sécurité de la bande et des musiciens.
(5) À la fin d’une bande, les musiciens se place sur un podium autour duquel les carnavaleux entament le rigodon final sur tous les airs de Carnaval. Les carnavaleux sont écrasés les uns contre les autres pendant tout le rigodon, même pendant les chansons ne provoquant pas habituellement de chahut. Par temps froid, il n'est pas rare de voir s’élever au-dessus des carnavaleux comprimés, un nuage de vapeur, qui donne à l’évènement un aspect irréel. À la fin du rigodon, les carnavaleux entament l’hymne à Cp-Pinard, en souvenir du regretté Tambour-Major, et la Cantate à Jean Bart, en hommage au corsaire dunkerquois.
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